La fabrication de scènes 3d permettant de se promener dans une ville virtuelle, ou de s’y déplacer en volant (au choix), montre déjà, alors que l’art n’en est qu’à ses débuts, de fortes disparités dans la qualité de l’effet produit.
Une scène 3d est constituée de deux éléments majeurs : les objets 3d ou maillage (constitués de polygones) et les matériaux et textures appliqués sur ces objets afin de leur faire restituer matières (lumière) et couleurs (images bitmap et matériaux procéduraux). Ces deux éléments participent du poids final de la 3d: poids des fichiers images de texture, et poids des fichiers de coordonnées 3d, dont découlent les contraintes majeures de la ville virtuelle 3d en ligne que sont le temps d’affichage, la qualité de l’image finale et la fluidité de l’interaction.
Le haut débit des connexions Internet actuelles permet l’envoi de données de plus en plus importantes et l’évolution des processeurs graphiques repousse également sans cesse les possibilités d’affichage.
[On ne parlera même pas des logiciels permettant de visualiser la 3d en ligne, il y en a beaucoup, trop; les formats ne sont pas établis et sont concurrents plutôt qu’émulateurs, il n’y a qu’à tous les installer pour comparer, voilà un problème résolu 🙂 ]
Les outils technologiques sont donc bien présents, et pourtant l’effet obtenu est généralement décevant.
Pourquoi, me direz-vous ?
Ce sont probablement les conséquences des impératifs de productivité et de rentabilité.
Recréer une partie de tissu urbain en 3d navigable sur le web est un travail de titan et les solutions automatisées n’arrivent pas encore à rivaliser avec un travail artisanal: l’acquisition de données 3d et leur traitement semblent satisfaisants mais les photos qui serviront de textures nécessitent un traitement plus poussé que celui visible chez les “grandes enseignes” des villes 3d.
Quelques liens vers des projets de villes en 3d :
- par Mappy
- par Google
- par PagesJaunes
- par @bscisse-info
- par Lornet-Design
Tags: exemples, technologie 3d, visites virtuelles