Well, there’s a new version of x3dom again, and again for Xmas time 🙂
So, in case you’re part of an industrial, pharmaceutical or military lobby, enjoy!
Yeah, I’m a bit sarcastic, but don’t forget people’s reality, this is what matters.
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So, in case you’re part of an industrial, pharmaceutical or military lobby, enjoy!
Yeah, I’m a bit sarcastic, but don’t forget people’s reality, this is what matters.
Dans le premier opus de ce qui s’annonce ĂŞtre un long combat pour la vie (du moins pour la survie) de l’artiste je disais que grâce aux monstres industriels de l’Internet “on fait tout plus vite et moins bien, c’est gratuit et de fait ces choses-lĂ n’ont aucune valeur. C’est l’exact contraire de la vision d’un artiste.”
Cette sentence implacable n’est bien sĂ»r pas tout Ă fait vraie mais elle attire l’attention sur l’efficacitĂ© des mĂ©thodes modernes d’appropriation des marchĂ©s. Sur Internet, la plupart des services sont gratuits pour peu que l’utilisateur travaille gratuitement Ă l’Ă©laboration de contenus ou fournisse, la plupart du temps Ă son insu (qui donc lit vraiment les conditions gĂ©nĂ©rales d’utilisation et parmi ceux-lĂ qui donc les respectent ou se sentent obligĂ©s ?), des donnĂ©es cruciales pour l’Ă©laboration de produits auxquels il n’a pas accès et qui eux, se monnayent Ă un juste prix.
Bref, la situation est complexe et permettez-moi de n’y rien comprendre…
Revenons Ă la situation du tourisme virtuel en 3d et Ă la comparaison des productions industrielles et artisanales.
La production de cartes 3d industrielles fait appel Ă des outils fort coĂ»teux et très polluants. Pour reproduire une rĂ©alitĂ© physique en 3d il faut d’une part modĂ©liser la gĂ©omĂ©trie des lieux et places et habiller celle-ci par des textures photos.
L’industrie utilise des moyens perfectionnĂ©s pour reproduire bâtiments et paysages: images satellites et images d’avions servent Ă la modĂ©lisation automatique des bâtiments, les textures photos capturĂ©es via une voiture itinĂ©rante servent au placage de textures.
L’artiste quant Ă lui crĂ©e manuellement les gĂ©omĂ©tries des bâtiments et organise ses prises de vues afin de prendre en compte la lumière et l’ombrage de ces mĂŞmes bâtiments. Il retouche manuellement les photos afin d’obtenir une homogĂ©nĂ©itĂ©Â des textures ce qui permet de montrer chaque façade sous son jour le meilleur.
Inutile de dire que face Ă une industrie rapide et automatisĂ©e, l’artiste est lent et soigneux.
L’industrie se trouve cependant confrontĂ©e Ă quelques problèmes lorsque certaines voies (en gĂ©nĂ©ral des voies piĂ©tonnes, qui se comptent en nombre dans les villes d’Europe) sont inaccessibles aux voitures. VoilĂ que la solution miracle montre son talon d’Achille… (Ă suivre)
Bien des multinationales se lancent avec succès dans l’Ă©laboration totalitaire de cartes en trois dimensions.
Leur regard ne porte pas plus loin que les bĂ©nĂ©fices sonnants et trĂ©buchants qu’elles pourront en retirer le plus vite possible. Cette main-mise sur quasiment tous les aspects des possibles informatiques a atteint ses limites.
On fait tout plus vite et moins bien, c’est gratuit et de fait ces choses-lĂ n’ont aucune valeur.
C’est l’exact contraire de la vision d’un artiste. On y reviendra dans un prochain billet.